Yves Fayolle / Entrepreneur / Slasheur / Créateur d'emplois
Le groupe DIL ouvre une activité bois à Cluses en Haute-Savoie. Avec la Tournerie Fayolle, fini les pénuries d’approvisionnement de manches en bois français pour les Brosseries Rey et Quillet, autres marques du groupe. La création de la Tournerie Fayolle permet aussi d’atteindre l’objectif de la stratégie « zéro kilomètre » pour ses brosses et pinceaux. Dans le respect de ses valeurs éthiques, durables et made in France.
Établissement emblématique, historiquement implanté près de Sens, Quillet La Cocarde est une brosserie française spécialisée dans le domaine de la conception, fabrication et commercialisation de brosses et feutres sur mesure pour le petit polissage en bijouterie, prothèses dentaires et industries diverses.
Avec la vente de Quillet La Cocarde au groupe DIL, Dominique Quillet a souhaité avant tout que la continuité et la qualité de production soient maintenues.
La vingtaine de machines reprises seront au fur et à mesure modernisées pour s’intégrer dans la dynamique industrielle initiée par Yves Fayolle, président du groupe DIL et impliqué dans le secteur du travail des personnes en situation de handicap.
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Avec son potager bio, la Cafétéria des Lacs de Bonneville prône des « valeurs humaines, de la terre à l’assiette« , tout en s’inscrivant dans une dynamique vertueuse. Depuis février 2013, Yves Fayolle – directeur de la filière travail des ESAT du Faucigny et Le Mont Joly –, n’a de cesse d’accroître et de diversifier l’activité de ces Établissements & Services d’Aide par le Travail. Une stratégie de développement innovante et disruptive qui a également fait ses preuves pendant les périodes de confinement liées à la crise sanitaire.
« Si cette période de crise a été encore plus complexe pour des établissements comme les ESAT, elle nous aura aussi permis d’inventer une autre étape. En bousculant nos valeurs, la pandémie a aussi conforté ma vision de l’économie sociale et solidaire. Avec l’automatisation d’une grande partie de notre outil industriel – pour nos autres activités Emballage et Brosserie –, nous avons pu passer en mode automatique pendant les confinements, alors que 100% des ouvriers étaient contraints de rester chez eux. L’ESAT du Faucigny a pu leur verser leur salaire intégralement », précise Yves Fayolle.
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Depuis février 2013, avec l’arrivée d’Yves Fayolle – nouveau directeur de l’ESAT du Faucigny – l’AFPEI a validé la mise en œuvre d’une stratégie de développement innovante, visant à relancer cette entreprise adaptée, et la préparer à mieux affronter les enjeux de demain. Pouvant compter sur le relais d’une équipe motivée, l’ESAT s’est fixé pour objectifs de créer de l’emploi, pérenniser son activité et mettre de l’humain au cœur de l’entreprise, en s’appuyant sur la technologie pour compenser les situations de handicap.
Avec 5 métiers complémentaires – emballage, hygiène, environnement, agro-alimentaire, industrie & services – l’ESAT emploie aujourd’hui 150 ouvriers.
« Nous ne voulons surtout pas être choisis pour le handicap,
mais pour notre capacité à apporter une solution à nos clients. » Yves Fayolle
Quel positionnement adopter lorsque l’on cumule plusieurs fonctions au sein de différentes entreprises ? Une problématique d’actualité qui concerne de plus en plus de « serial » entrepreneurs…
S’il s’agit d’un statut recensé aux Etats-Unis depuis dix ans, l’Europe accuse quelques années de retard sur le sujet. Outre-atlantique, le slasheur est considéré comme un individu « très performant et recherché par les structures dynamiques, car il est super motivé et se forme en permanence ».
Marielle Barbe, auteur de « Profession Slasheur » est interviewée par Marie-Pierre Genecand dans Le temps.ch
[EXTRAIT]
« Quelles sont, selon vous, les qualités d’un slasheur sachant slasher?
Tout d’abord, la curiosité. Beaucoup d’études ont déjà été effectuées sur le sujet. Toutes montrent que le slasheur fait preuve d’une élasticité cérébrale redoutable, qu’il est une sorte de serial learner, toujours curieux d’apprendre de nouvelles choses. Il faut de l’audace aussi, et de l’énergie. Mais ce troisième point vient tout seul. Comme on fait ce qu’on aime, on est rarement fatigué. Le slashing est aussi une réponse au burn-out (surcharge), au bore-out (ennui) et au brown-out (manque de sens), ces trois maladies ravageuses des entreprises. »
A lire également, l’ouvrage de Marielle Barbe, Profession slasheur, Marabout, Paris, 2017